|    Il est 
              parfois difficile de le savoir.De 
                nombreux déportés ont connu plusieurs camps de concentration 
          et d'extermination.
 Les 
          camps de concentration et d'extermination nazis   Pour établir le tableau ci-dessous, nous 
            avons retenu le dernier camp connu,
 le plus souvent celui qui est indiqué sur la plaque.
 
           
            | Campset lieux de détention
 | Nombrede déportés
 | Camps 
                et lieux de détention | Nombrede déportés
 |   
            | Neuengamme | 28 | Prison 
                de Cologne | 2 |   
            | Auschwitz | 21 | Diez-sur-Lann | 2 |   
            | Buchenwald | 9 | Gross-Rosen | 1 |   
            | Dachau | 6 | Bremervörde | 1 |   
            | Mauthausen | 6 | Maidanek | 1 |   
            | Dora | 5 | Prison 
                de Siegburg | 1 |   
            | Flossenburg | 5 | Struthof | 1 |   
            | Oranienburg | 5 | Sulingen | 1 |   
            | Ravensbrück | 5 | Theresienstadt | 1 |   
            | Bergen-Belsen | 4 | Lieux 
                indéterminés | 6 |     Le souvenir de la déportation, c'est d'abord 
          savoir ce qui s'est passé dans les camps 
          de concentration et d'extermination.    Les 
          documents sont abondants : nous en avons choisi quelques uns, témoins 
          de la souffrance quotidienne. Neuengamme 
 17, 
          place Saint-Nicaise Jean 
          Estevaétait le neveu de l'amiral Esteva,
 haut-fonctionnaire du régime de Vichy,
 résident général en Tunisie
 Auschwitz où 
          n'ont pas été déportés que des Juifs, 
          mais aussi
 des déportés politiques
 " Nuit et Brouillard "
 classés comme ennemis du Reich
 destinés à disparaître
 
 73, 
          rue Coquebert Buchenwald 
 4, 
          rue de Contrai Dachau 
 33, 
          rue Chabaud Mauthausen 
           Square des victimes de la Gestapo, rue Jeanne d'ArcPlaque initialement apposée 7, rue des Grands 
            Murs,
 ancienne rue du quartier Saint-Remi
 Dora 
 Square 
          des victimes de la Gestapo,rue Jeanne d'arc
 Plaque initialement apposée 36, rue Barbusse
 Oranienburg 
 42, 
          rue des Trois Piliers Ravensbrück Un 
          camp de femmes ... 
 28, 
          rue Victor Rogelet ... mais 
          où ont été aussi déportés des hommes 
 73, 
          rue Coquebert Bergen-Belsen 
 89, 
          rue Coquebert Ne 
        plus être qu'un numéro 
 Cette photographie 
          deJules HUON,
 Rémois arrêté le 26 février 1942,
 a été prise à l'arrivée à AUSCHWITZ
 Déporté, comme tous les autres,
 il n'était plus qu'un qu'un numéro
 
 11, rue du Fossé 
          Briotinet Square des victimes de la Gestapo,
 rue Jeanne d'Arc
 Etre 
        séparés des siens 
 Exemple très 
          rare d'une lettre queJankel SEGAL,
 déporté juif rémois
 à Auschwitz
 a réussi, sous un nom d'emprunt,
 à faire parvenir à des amis.
 
 Cette traduction 
          montre bien le cynisme des nazisqui présentent ici le camp d'extermination d'AUSCHWITZ
 comme un lieu de détention ordinaire ...
 
   
 9, 
          rue du docteur Pozzi Les 
          expériences médicales 
 Lettre 
          écrite en 1985 par la fille de Georges LELONGmort à Mauthausen
                    « Début 
                  Juin 1945 un ancien déporté, survivant à ce camp 
                  de la mort, vint apprendre à ma mère le décès 
                  de mon père.Il régnait entre tous ces hommes une grande 
                  entraide et chacun avait promis aux autres de prévenir sa famille 
                  en cas de mort.
 Dans des termes, très durs, mais combien 
                  compréhensibles prononcés par des hommes qui ont tant 
                  souffert.
 Cet homme, dont j'ignore le nom apprit à 
                ma mère ce qui suit : après une longue marche, mon père 
                épuisé fut transféré à l'infirmerie, 
                  il fut bien soigné pour que guéri il serve de cobaye.
 Il survécut à une première 
                  inoculation de maladie dont le vaccin eut une réaction positive.
 Une deuxième inoculation lui fut fatale, 
                  alors, pour lui comme pour tous ses compagnons, ce fut le four crématoire 
                  car, pour les SS, il ne fallait pas de malades incurables.
 Puissent les générations futures ne 
                  jamais connaître de telles horreurs.
 40 ans ont passé et le souvenir de ces atrocités 
                  reste présent.
 J'espère 
                    que ces quelques lignes sauront faire sentir à vos élèves 
                    la souffrance de " ces combattants " qui ont tout sacrifié 
          pour que la France vive et que leurs enfants aient une vie heureuse ».
 
 29, 
          rue Hannequin Tortures 
          et exécutions 
 36, 
            boulevard Lundy    La 
              mort fut horrible pour tous plus encore sans doute pour 4 déportés 
          rémois qui ont été exécutés.    Parmi 
              eux, le gendarme Edouard CHARLOT  condamné 
            à être fusillé et 
                en réalité décapité à 
              la hache à Cologne, le 4 janvier 1943. 
   
 
 Ausous-lieutenant
 CHARLOT
 1903-1943
 Gendarme et résistant
 décapité par les Allemands
 à la prison de Cologne
 le 4 janvier 1943
    Edouard 
              CHARLOT, " Dadart " dans la Résistance 
            était agent de renseignement, chargé plus particulièrement 
              de la surveillance du camp d'aviation de Courcy.Il a été arrêté le 14 
              août 1942 par la Gestapo, condamné à mort en octobre, 
              déporté le mois suivant en Allemagne où il connut 
          cette fin tragique.
    Se 
              souvenir, c'est aussi continuer à chercher la vérité 
                qui, après la guerre, n'a pas toujours été facile 
                à connaître.Cette stèle, élevée en novembre 
                1984 dans la cour de la gendarmerie Robespierre, corrige la plaque 
                apposée sur le mur extérieur.
   27, 
            boulevard Robespierre  
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